26 décembre 2017

Si la pierre coupe la pierre, la pierre doit bien pouvoir couper autre-chose

Bamboo et moi, on s'est réconcilié.
J'ai cru qu'on y arriverais pas, que le vilain spectre nous volerait au dessus de la tête pour toujours, congelant quiconque passait devant nous avec son bras, mais finalement, nous l'avons fait!
On a repensé aux conseils que nous donnaient les Power Rangers quand on était petit, on a pleuré tous seuls dans notre lit chacun de notre côté, et puis on a pensé à ce que Jésus et Bouddha auraient fait à notre place.
Bien sûr, on nous a traité de ñoñerios, de bisounours et d'enfants ingénus, mais au final, on savait qu'on était plus fort qu'eux.
Alors les 7 trompettes ont dansé, l'ange avait fini ses vocalises et le piano et le violon ont commencé à jouer. On a couru au ralenti pendant un moment. Certains vous diront qu'on était même tous-nus sur la plage, mais ce sont des menteurs, c'était un rêve pur et innocent. On est tombé, toujours très lentement, et puis on a ri. On a ri de ce rire très franc qui nous fait dire qu'on aimerait bien voir plus de situations comme ça dans les jeux-vidéos, un peu comme quand le violon attend le point le plus haut de sa mélodie. Enfin, nous nous sommes enlacés et on s'est fait des bisous en continuant de rigoler. Juste sur la joue hein, vous savez bien qu'il n'y a pas de ça entre nous.

Bamboo et moi nous sommes réconciliés, et voila ce qu'on a fait ensemble.





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